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 Gérard Noiriel - Les ouvriers dans la société française

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Thomas M
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Thomas M


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MessageSujet: Gérard Noiriel - Les ouvriers dans la société française   Gérard Noiriel - Les ouvriers dans la société française EmptyDim 9 Déc - 23:38

Gérard Noiriel, les ouvriers dans la société française

Les raisons de l’attachement ouvrier aux formes traditionnelles d’activités économiques
Une pluri activité nécessaire

Si l’on examine le mode de vie ouvrier, on remarque que son style de vie, et ce malgré l’augmentation indéniable des salaires, est toujours une économie de subsistance sans loisirs et extrêmement fluctuante selon les saisons.

En effet les périodes de chômage sont longues. Par exemple à Paris, la période d’inactivité des tailleurs courent de juin à septembre puis de février à avril. De même l’économie entière est encore assujettie au contraintes climatiques (les activités qui utilisent la force des cours d’eau cessent toute activité en cas de gel ou d’assèchement des rivières). Il y a donc une grande insécurité du travail.

On remarque par ailleurs que les ouvriers qui vivent le mieux sont les célibataires qui n’ont donc pas plusieurs bouches à nourrir. La période la plus dure à traverser pour un ouvrier est celle des premiers temps du mariage, durant laquelle les enfants trop jeunes et la mère trop occupée après eux pour être une source de revenus.

A cause de ces conditions de vie, on peut comprendre l’attachement de l’ouvrier aux méthodes de la « proto-industrialiations » (cf cours sur le paradoxe de Hobsbawm, cette partie étant d’ailleurs une tentative d’explication dudit paradoxe) qui permet « la polyvalence des activités, tout en confortant l’autonomie des savoirs- faire ».

Différentes monographies viennent donner un exemple de ceci : un maître-châlier parisien qui, ne travaillant que 180 à 200 jours par an, s’en sort grâce à une véritable solidarité familiale ou à la possibilité de trouver un travail durant cette période d’oisiveté. De plus il faut noter la complémentarité de la femme qui tient la comptabilité (une femme illettrée est un grand handicap) ou cultive le jardin pour vendre les produits au marché.

On voit aussi que certains ouvriers des régions minières préfèrent gagner moins à la mine pour pouvoir cultiver un lopin de terre, qui assurent une bonne partie de leur subsistance et permettent une marge de sécurité en prévision des grèves, périodes de chômage ou de mauvaise conjoncture. On trouve également cette situation avec les bonnetiers de l’aube : 34 000 durant une crise avaient grâce à leur double activité de quoi subvenir à leur besoin et « trouver les ressources qui manquaient à la ville ». « Le travail industriel [est surtout vu] comme une modalité du travail rural ».

De nombreuses usines ne fonctionne qu’une partie du temps (huileries d’Aix-en-Provence, usines de betteraves sucrières en Picardie) s’alignant sur le rythme rural. Mais si la pluriactivité n’est pas possible sur place, des migrations saisonnières sont possibles. Par exemple, des milliers de travailleurs du massif central quittent pour quelque mois leur pays pour s’engager dans le bâtiment à Lyon.

Mais au-delà des liens d’entraide familiale que nous avons remarqué plus haut, on note également une grande entraide de classe avec la création de sociétés d’entraide que ce soit celle de secours mutuel ou bien de veille des malades dont la famille ne peut s’occuper. On notera d’ailleurs un franche hostilité aux sociétés officielles de secours mutuelles, instaurées par les patrons pour mieux contrôler le monde ouvrier.

Mais cette sociabilisation de l’ouvrier passe également par l’appartenance à des sociétés de loisir (chant, jeu de carte, tir à l’arc, boules…) et par la grande importance des fêtes populaires (la foire, le Carnaval ou le broquelet (9 Mai) pour les ouvriers de l’industrie textile). L’importance de ces fêtes vient du fait qu’une bonne intégration de l’ouvrier dans sa petite communauté est souvent synonyme de plus de facilité pour certains aspects de la vie, notamment pour retrouver du travail, grâce à son réseau de contact.

La dépense ouvrière en est un aspect très intéressant. Ainsi celui qui ne paye jamais « un coup » à ses collègues se verra exclu car jugé trop radin ou à l’inverse celui qui dépense trop sera mal vu, notamment par les travailleurs saisonnier qui envoient une partie de leur revenu à la campagne.

L’autonomie des savoir-faire

Au-dessus de la masse d’ouvriers peu ou pas qualifiés, on trouve ceux qui ont la chance de posséder « un métier » et qui, à ce titre, organisent une véritable autonomie des savoir-faire ainsi qu’un contrôle très strict de leur diffusion. L’acquisition de ce savoir faire passe par un long apprentissage de plusieurs années durant lequel l’apprenti passe par plusieurs tâches subalternes et parfois des cérémonies d’initiation ; ainsi les jeunes ardoisiers devaient passer le « guettrage » qui consiste en l’application de morceaux de feutre sur ses jambes liées, associé à un don de quinze francs à son corps de métier, afin de payer un repas de fête.

Il y a véritablement une hérédité professionnelle dans ces professions ainsi qu’une familiarisation avec le travail. Ce deuxième aspect se marque par la coutume d’offrir en guise de jouet aux petites filles un modèle miniature et simplifié, du métier qu’elles utiliseront plus tard en tant qu dentellières. Pour le premier aspect, si l’on s’en tient aux registres lyonnais, les métiers de souffleurs de verre ou de tailleurs de cristaux se transmettent de père en fils 7 fois sur 10, et une fois sur deux, on épouse la fille d’un ouvrier de cette même spécialité.

On note chez les femmes un véritable culte de l’objet de travail, comme le carreau des dentellières. En effet celui-ci est la promesse d’un petit revenu ainsi qu’une ouverture vers le monde extérieur, car toutes les semaines, la femme peut aller vendre son produit au marché, lui donnant ainsi l’occasion et l’alibi pour sortir de l’atmosphère domestique.
La mobilité de ce type d’ouvrier est très forte, afin d’organiser la rareté de leur spécialité (cf. le cours de notre prof adoré).

Des pratiques populaires renforcées par la Révolution française

La Révolution française n’a pas uniquement favorisé l’émergence de l’économie capitaliste moderne mais par certains de ces aspects a contribué à cette exception française constatée par Hobsbawm. La vente des biens nationaux, si elle a surtout profitée à la bourgeoisie a également permit l’accession à la propriété de gens de plus basse extraction. L’accession à la propriété devient alors un rêve pour tout ouvrier qui n’hésite pas à souscrire des emprunts pour cela.

L’amélioration de salaires constatés tout au long du siècle, n’a pas tant que cela amélioré le quotidien ouvrier au niveau de la nourriture, la majorité des économies passant l’acquisition de lopins de terre. Ainsi on a vu à Reims des ouvriers acheter des parcelles de terres, sur lesquelles il faisaient construire des maisons qu’ils louaient ensuite aux travailleurs immigrants.

Le rapport avec les patrons est une nouvelle fois spécifique à la France, dépourvu d’un capitalisme à l’anglaise. Les patron s’appuient ainsi sur ces masses rurales qu’ils peuvent renvoyer aux champs en cas de mauvaise conjonctures sans créer de misère et de mécontentements excessifs. Certains patrons, notamment la métallurgie du nord et de l’est, encourageaient même leurs ouvriers à devenir propriétaires.

Cela n’en empêche pas moins un contrôle strict de la main d’œuvre, toute dissidence étant sanctionnée par des peines allant de l’amende au bannissement. Il faut cependant noter l’importance du phénomène de « patronage ». En tant que notables locaux, ces patrons avaient une dimension « philanthrope », dû notamment à la tradition de la charité chrétienne,et exhibaient leur bienfaisance en public, permettant ainsi de masquer la dimension d’exploitation et de se faire aimer des ouvriers.

La suite bientôt
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Louisa

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MessageSujet: Re: Gérard Noiriel - Les ouvriers dans la société française   Gérard Noiriel - Les ouvriers dans la société française EmptyLun 10 Déc - 3:07

pffffff... No
Mais merci pour la fiche ;-)
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Thomas M
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Thomas M


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MessageSujet: Re: Gérard Noiriel - Les ouvriers dans la société française   Gérard Noiriel - Les ouvriers dans la société française EmptyLun 10 Déc - 22:06

Lol pas la peine de soupirer, il est pas mal le bouquin, vraiment Smile
et de rien pour la fiche Wink
Voilà le reste, y'avai encore un chapitre qui méritait d'être fiché pour le sujet, mais Johannson a promis de le faire

Bonne lecture santa

Le compromis néo-libéral

Le compromis néo libéral est l’expression qui qualifie le mieux la vie industrielle française durant le XIXè siècle, avant la crise économique des années 80 synthèse à la fois d’un besoin croissant d’une industrialisation massive et d’un refus du modèle anglais qui masse le prolétariat dans la ville et en favorise donc la récupération par les mouvements socialistes.
La répartition des usines dans la campagne permet donc d’éviter une trop grande concentration des prolétaires, ainsi que de favoriser l’accès à la propriété. Plus qu’un souci du bien-être ouvrier, l’accès à la propriété est vu comme un moyen pour « moraliser » l’ouvrier et permet à la société de s’ingérer un peu plus dans la vie privée de ses employés. En effet, afin de financer leur chez soi, les ouvriers empruntent très souvent directement à leurs compagnies, ce qui les lie donc directement à celles-ci. Ce contrôle des résidences, ajouté au contrôle qu’a l’usine sur les moyens de production et les voies de communication est particulièrement visible dans la vile du Creusot, fief de la famille Schneider, pratiquant beaucoup cette politique paternaliste.
A l’heure où les ouvriers s’enrichissent peu à peu, ce qui est visible par le fait que certains peuvent à présent se payer « plusieurs tournures d’habits », l’emprise des compagnies se fait de plus en plus grande comme par exemple à l’usine de papier Montgolfier, où l’on trouve « un économat, une garderie, une école […] une société de musique », toutes dépendantes de l’entreprise. Ce système, avant 1880 n’en est cependant qu’à ses balbutiements.
Afin de briser l’attachement à la terre, les chefs d’entreprises instituent peu à peu une hiérarchisation ouvrière qui a pour but de stimuler le travail à l’usine pour créer une illusion d’ascension sociale comme par exemple dans les entreprises de la famille Wendel où des classes d’ouvriers sont instituées en fonction de l’ancienneté et de la tâche.
L’Etat joue également un rôle dans l’amélioration du contrôle des ouvriers. Les travaux d‘urbanisation de type haussmannien, rejettent les ouvriers vers la banlieue pour éviter une grève qui paralyserait le centre de la ville. Le mouvement hygiéniste fait aussi beaucoup pour éviter les concentrations d’ouvriers, au nom de la santé publique.



La grande dépression
La crise économique

La crise économique se situe dans un cycle Kondratiev de décroissance allant de 1873 à 1876. Cette crise doit beaucoup à la forte dépression que connaît le milieu agricole fin 70-début 80. L’économie de subsistance, modèle jusqu là suivi par nombre de petits paysans doit s’effacer, devant l’arrivée de produits importés ou issus de régions productrices françaises, grâce au perfectionnement du réseau de chemin de fer notamment. La petite paysannerie doit donc s’adapter et passer à un modèle d’économie de marché. Le tissage rural par exemple connaît une chute « irrésistible » : à partir de 76, à Reims, jusqu’à la fin du siècle 41 ateliers ferment, tandis que les 300 tisseurs du quartier Saint-Rémi de Lille doivent tous se reconvertir.
Le même type d’exemple revient sans plusieurs autres domaines ; l’armurerie stéphanoise, qui produit des fusils à 130 F, est noyé par la concurrence des fusils belges, à 85 F pièce. La découverte d’un bassin ferrifère de Briey, amène des centaines de petites exploitation minières à fermer. Les forges traditionnelles sont supplantées par les grandes usines métallurgiques qui fabriquent des objets à la chaîne. Cette période marque le début de la désindustrialisation de la France du Sud, au profit des grandes usines de la moitié Nord. L’artisanat traditionnel rural souffre énormément de l’arrivée dans les campagnes de produits manufacturés.
Mais l’impact est également réel dans l’artisanat urbain. Après 1880, beaucoup de pays ferment leur frontières aux produits français, obligeant ainsi l’artisanat d’art à se reconvertir dans des produits plus accessibles à la masse.
L’industrie est elle aussi touchée par la crise. Le principal est effet est l’arrêt des embauches voire de réduction du personne. Ainsi entre 83 et 87, le quart des mineurs du Bassin de la Loire sont renvoyés. Cette mesure permet alors de stabiliser la main d’œuvre, contre la tradition française de la main d’œuvre flottante qui change de lieu avec les saisons et qui partage sa vie entre l’usine et les champs.
Cette période est aussi le début du phénomène des banlieues ouvrières. A Lyon par exemple, le véritable prolétariat se trouve maintenant dans les villes alentours de Vénissieux, Villeurbannes ou encore St-Fons, où s’installent également des usines dites de « la deuxième révolution industrielle ». « Avec trois quart de siècle de retard sur la Grande-Bretagne, c’est dans les années qui précèdent 1900 que commence à se former en France un véritable prolétariat industriel ». C’est également durant toute la décennie 80 que le chômage, environ 10% de la main d’œuvre industrielle, acquiert une « visibilité sociale » en se concentrant dans des régions industrialisées et en devenant un phénomène durable.

Les adaptations à la grande industrie

Cette période de crise profite néanmoins aux patrons en ce qu’ils ont ainsi pu établir une meilleur gestion du contrôle de leurs ouvriers. Tout d’abord, la rareté du travail incite les ouvriers à être moins réticents aux transformations qui amènent à une véritable « ouvrièrisation » du monde du travail industriel : le thème « mineur-fils de mineur » devient une réalité sociologique, rendant les problèmes de recrutement inexistants. La mobilité des ouvriers se réduit considérablement.
La mainmise des compagnies sur la vie ouvrière s’étend alors véritablement, notamment par la multiplication précédemment évoquées (voir le compromis néo libéral). De plus les ouvriers-agriculteurs disparaissent inexorablement, les tâches d’élevage ou de culture étant à présent assignées aux femmes et aux enfants comme à Denain (au sud de Lille) où vers 1900 « plus de la moitié des familles engraissent un ou deux cochons par an ». Il y a cependant transformation du rôle de la femme qui se mue de plus en véritable femme d’ouvrier chargée de préparer les repas et de tous le travail domestique plus qu’en une paysanne.
Cependant, même si l’ouvrier se croit propriétaire de sa maison, il est à noter que celles-ci sont bien souvent construites et financées par l’usine qui gère à présent quasiment toute la vie économique de l’ouvrier. L’introduction d’un salaire à la prime permet quant à elle de fidéliser et d’enchaîner un peu plus les ouvriers à leur travail en récompensant le zèle. Elle s’insinue même dans ses loisirs puisque toutes les sociétés de loisir, du moins en Pays Noir, doivent recevoir l’approbation de l’usine, qui incitait souvent les contremaîtres à en assurer la présidence ou la trésorerie. Le contrôle patronal est donc total sur la une masse énorme que ce soit les 10 000 ouvriers du Creusot ou les 52000 personnes vivant en 1884 autours de la commune d’Anzin (Sud de Lille).
On voit apparaître les premiers avantages sociaux pour els ouvriers : stabilités (sauf exceptions) de l’emploi, soins médicaux gratuits et caisse de retraite pendant que se développent les produits de la deuxième révolution industrielle (électricité, moteurs à explosion) et que la mécanisation de la France avance à grands pas. Autre aspect inhérent à cette période : l’apparition des grandes surfaces, introduites à Paris par Félix Potin, qui font de l’ombre aux petits commerçant et permettent donc de séparer définitivement les notions de « commerce » et « d’artisanat ».

La crise des valeurs ouvrières

Les bouleversement de cette fin de siècle créent une profonde crise d’identité dans la classe ouvrière. Cette crise est particulièrement visible chez les souffleurs de verre qui voient d’un mauvais œil les machines les remplacer et qui brise leur communauté qui se regroupait autours d’un savoir faire supérieurs et qui se voient relégués au simple rang de manœuvres.
L’ouvrier devient également moins préoccupé par la nourriture, les cas de disettes se raréfiant. On voit par exemple que la dépense de vêtement triple entre 1830 et 1887, signe d’une certaine aisance, alors que chez les ouvriers qualifiés les dépenses en viande commencent à supplanter celles pour le pain. De plus l’extraordinaire succès des journaux, dont Le petit Journal, est un signe de l’abandon de l’économie de subsistance. Mais cette consommation et le développement de l’argent au aussi pour conséquence d’atomiser la communauté ouvrière car l’argent « objective les rapports entre les individus, en les rendant plus lointains ».
La mécanisation progressive entraîne de plus la crise des modèles de productions traditionnels en « dévalorisant la force musculaire et accentuant la division du travail ». Rompant avec les traditions les jeunes ne veulent plus sacrifier leur jeunesse dans un long apprentissage d’un savoir qui n’est plus valorisé et qui n’est pas plus rentable qu’un travail à l’usine : 2/3 des apprentis ne finissent pas leur formation. De plus la crise du travail ouvrier est accentuée par l’abandon définitif de la pluriactivité.
Tous ces facteurs, auxquels il faut ajouter le déracinement puisque l’exode rural s’est accéléré en fin de siècle, amène dans les milieux ouvriers le fléau de l’alcoolisme, véritable fléau au même titre qu la tuberculose pu la syphilis notamment à cause de la multiplication par 25 du taux de consommation d’absinthe entre 1874 et 1905 (8 000/200 000 hectolitres consommés par an)
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