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 François Furet, La Révolution, 1870-1880

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2 participants
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Antoine Jayat

Antoine Jayat


Messages : 45
Date d'inscription : 23/11/2007
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François Furet, La Révolution, 1870-1880 Empty
MessageSujet: François Furet, La Révolution, 1870-1880   François Furet, La Révolution, 1870-1880 EmptyLun 26 Nov - 18:46

Je poste ici ma fiche sur les années 1870-1880 traitées par François Furet dans Sa Révolution. La segmentation des parties et sous-parties est de moi, elle n'est donc pas forcément LA seule manière de lire ce passage. Il manque d'ailleurs les dernières pages (5 ou 6 pages) que je n'ai pas fichées.

FURET, La Révolution 1770-1880

ANNEES 1870-1880


CHAPITRE 1 : DEFAITE, COMMUNE ET RENOUVEAU POLITIQUE

I- LA FIN D'UN EMPIRE :
A) Les causes : à droite => empire était garant de la paix et de la grandeur nationale ; avec la défaite il échoue sur les deux tableaux. A gauche => le peuple voyait en lui un drapeau ; vaincu il ne l'est plus ; sa politique libérale ne lui avait pas apporté de soutiens du peuple parisien. D'autre part, il n'y a pas de tradition bonapartiste comme il y en a pour les légitimistes : « N3 est resté l'homme du 2 décembre » alors que les rois n'ont pas d'origine.
B) Bilan du bonapartisme : Modernisation => transports, économie, instruction, gds travaux avec pauvres foutus en périphérie, entrainant une ville conservatrice mais aussi l'apprentissage du suffrage universel par toute la population. Suffrage Universel : prématuré en 1848, origine du 2nd Empire : encadrement des élections par les préfets, portée émancipatrice du vote N3 dans les campagne (libère de la tutelle notable) qui vote à l'ouest, en terre légitimiste, entre 1850 et 1870, de plus en plus pour le régime. 2nd Empire a imposé une règle démocratique : celle du suffrage universel et du gouvernement responsable devant ses élus.

II- LE SALUT PUBLIC :
A) Crise politique de la défaite : Ollivier tombe, remplacé par Cousin-Montauban. Le CL cherche à voter la déchéance de l'impératrice mais est envahi par le peuple.
B) Le gouvernement provisoire : Proclamation de la république par Jules Favre et Gambetta à l'Hôtel de Ville. Présidence de Trochu, Favre aux Affaires Etrangères, Gambetta à l'Intérieur.
C) La guerre : echec des négociations de Favre le 19 et 20 Septembre. La guerre apporte l'idée de salut public. Les conservateurs souhaitent l'armistice et des élections, leur espoir étant le suffrage universel.
D) Ambitions communalistes : Un comité central des 20 arrondissements se met en place dès septembre, avec militants de l'Internationale. Manifeste du 22 octobre. Veut échapper à l'oppression de l'Etat et à la tyrannie du suffrage universel. Réunit proudhonien, blanquistes, gens de l'internationale, babouvistes, vieux républicanisme insurrectionnel, socialisme...: révolution sociale et politique. Cpdt : le gouvernement de Défense est plebiscité le 5 novembre.
E) Gambetta et le règlement du conflit : récupère les insurrections communalistes de Marseille et Lyon avec concessions et repressions. Marge étroite : à gauche activisme parisien, à droite : toutes les tendances, réveillées par la fin de N3 : veulent retour à la normale, ex de Bazaine. Thiers est l'idole de bourgeoisie, avec dans son camp Grévy. Armistice le 28 janvier et élections le 8 février : 400 monarchistes et 150 républicains.

III- LA COMMUNE DE PARIS :
A) Originalité : dernier afftontement armée de la guerre civile française, dernière scène de la révolution. Guerre civile et meurtirère. Son souvenir a été surinvesti par la révolution russe, en faisant l'annonciatrice alors qu'elle n'annonce rien mais termine au contraire les conflits issus de la Révolution Française.
B) Circonstances et facteurs : exaspération politique des activistes parisens contre l'indécision de Trochu et du gouvernement. L'armisicte est considéré comme une trahison. Paris qui a voté à gauche (Garibaldi, Hugo, Gambetta) ne se reconnaît pas dans le vote du 8 février. Hantise de la trahison et de la démocratie directe.
C) Diversités socialistes : jacobins (Delescluze, Pyat), blanquistes (Ferré), partisans de Robespierre, d'Hébert (Tridon), de Babeuf, proudhoniens (Beslay, Lefrançais), Internationale (Rossel, Courbet), anarchistes, bakouninistes. Leaders = socialistes « savant » mais moteur = passion des « sans-culottes. » Pas de vrais chefs.
D) Evénements : militants parisiens refusent de rendre les armes au gouvernement => Insurrection le 18 mars. Thiers veut desarmer de force du 18 au 28, pas de compromis entre gouvernement et Comité central, qui entre temps s'est emparée des mairies et a fait élire une Assemblée Municipale qui a pris le nom de Commune.
E) Influences idéologiques : concption proudhonienne de l'autogestion populaire, conception s idéale blanquiste de dictature révolutionnaire. Deux Communes : Commune proudhonienne, démocratique et socialiste, veut instruction laïque, gratuite, obligatoire, réorganisation de la producteurs hommes ET femmes (premières revendication pour les femmes) ; Commune de Salut Public : dictature,loi des otages, persécutions des prêtres, exécutions sommaires.
F) Le plan de Thiers : reconquérir Paris de l'extérieur avec l'aide s'il le faut de la Province ; favorisé par l'urbanisme d'Haussmann. Thiers est élu Pdt de la Republique au suffrage universel => Reconquête militaire du 21 au 27 mai. Retraite à l'ouest des communards, incendie des tuileries et du Conseil d'Etat,Cour des comptes, vieil Hotel de Ville ; fusillent les otages (Archevêque Mgr Darboy). 26 = Paris est une boucherie. 40 000 personnes parquées comme des fugitifs, 10 000 condamnations bâclées, bcp départés en Nlle-Calédonie.
G) Postérité de la Commune : Détestation de l'événement, ex Zola, qui voit une « implacable justice » dans la répréssion de communards. Suscite peur. Bourgeoisie y voit une menace. Rend les républicains moins redoutables car les connus ont condamné la Commune : cela leur ouvre une place au centre-gauche et facilite le rapprochement des centres.

IV- LA CLASSE POLITIQUE AU LENDEMAIN DE LA GUERRE :
A) Consensus autour du patriotisme : les familles politiques s'unissent. Analyse du livre de Renan : la France a perdu son esprit militaire germanique et s'aparente à la mentalité calculatrice et utilitaire de l'angleterre ; la france est une amérique sans ce qui la rend exceptionnelle. Il remet en cause le suffrage universel et prend position pour une royauté « historique, » un orléanisme avec d'autres valeurs que celles de la bourgeoisie, entre libéralisme et conservatisme. Idée d'un vote à deux degrés pour créer petites aristocraties locales ; veut une chambre haute avec des sièges héréditaires. Veut une décentralisation administrative (idée de toute la classe politique). Anticléricalisme : pour séparation d'Eglise et d'Etat. Pense que la défaite française est due en partie à l'école, « civisme éclairé dès l'école primaire par la science » : idée positiviste de l'éducation et de l'importance capitale de la science. => ouvre des débats, veut combiner société moderne et et l'individualisme hédoniste, avec nation forte intellectuellement et militairement.
B) Après la commune, la contre-révolution : la défaite et la commune serait des châtiments divins de la nation responsable de la perte des états du pape. Avec influence de veuillot, du catholicisme et du monarchisme, appartition de « l'ordre moral » qui renouvelle l'alliance du trône et de l'autel. => Ils veulent rétablir la monarchie.
C) Tentatives monarchistes : freinées par la division. Assemblée composée de grandes familles longtemps émigrés (La Rochefoucauld, Noailles, Broglie, Harcourt, Haussonville) et de grands noms bourgeois (Guizot, Casimir-Perier). Orléanistes : élisent leurs princes : Joinville et Aumale. Abrogation de la loi d'exil du 8 juin. Portrait du Comte de Chambord, qui refuse de représenter le conccurrent au trône car il veut le rétablissement du drapeau blanc : selon Halévy, il brise l'élan du courant monarchiste.

V- LA REPUBLIQUE DE THIERS
A) Portrait : 73 ans, élu dans 26 départements à l'Assemblée de Bordeaux. Il s'est opposé habilement à la surenchère belliciste. Il est l'homme des libertés parlementaires. A été bourgeois, riche mariage, ministère, Académie... Pour 89, excuse 93, aime bien Nap, anticlérical, libéral, patriote. A inventé Monarchie bourgeoise sous monarchie de Juillet ; devient contre révolutionnaire, se rapproche de religion et aristocratie, un des leaders du partie de l'ordre. Pour Bonapate car contre Cavaignac en dec 48, 50-51 : emblème notable contre N3, est proscrit le 2 dec. Elu à Paris en 1863 sur liste de l'Union libérale ou figure les 5. Opposition de centre gauche. Bat Gambetta et ses partisans en fév, écrase commune. A un talent du compromis, idées superficielles. Comparaison avec Israëli et Gladstone.
B) Sa politique : refuse exament de décentralisation administrative et réforme des impôts et du service militaire ; accélère les paiement de la dette à l'Allemagne pour avancer l'évacuation du territoire. Il attend pour les questions institutionnelles. Importantce du républicanisme modéré : Gambetta s'y range. Le 13 novembre 1872, il se prononce pour la République.
C) Réaction : A droite : mécontents. En 73, un radical (Barodet) bat un orléaniste libéral (Rémusat). Le territoire est évacué par les Allemands. Thiers devient en minorité à l'Assemblée le 24 mai et claque la porte.

CHAPITRE 2 : LA DERNIERE BATAILLE : 1873 – 1877

I- PREMIERE ETAPE : ALBERT DE BROGLIE :
A) Biographie d'Albert de Broglie : Généalogie. Orléaniste, grand intérêt pour la question catholique : a publié Histoire de l'Eglise et l'Empire au IV° siècle, dans lequel il montre qu'à cette période l'Eglise s'est lié de manière indispensable à la société. A quitté la diplomatie car aime pas N3. Société d'amis : Mgr Dupanloup, Augustin Cochin, Albert de Meaux.
B) Idées politique : Elu à l'Assemblée en Février 71, ambassadeur à Londres, aime Thiers au début, croit en une restauration légitimiste. Mais changement quand Thiers se heurte à l'Assemblée sur la question de la décentralisation administrative et de la république.
C) Action politique : Dès lors le duc forme le projet de rassembler les droites autour d'un projet réformateur commun non pas en abordant le problème de la monarchie, mais en consolidant la majorité élue en 1871 ; c'était déjà un projet de sa grand mère Mme de Staël. A la chute de Thiers : Mac-Mahon pdt, Broglie président du conseil des ministres. Veut un Sénat (idée orléaniste) pour modérer le peuple.
D) Une Eglise ultramontaniste : Tentatives vaines auprès du comte de Chambord. Les orléanistes préfèrent attendre dans l'ombre de mac-mahon. L'Eglise devient ultramontaniste, en dressant en symbole le pape prisonnier de Rome et H5 hors de France. Des missions, processions et pélerinages sont organisés pour sauver Paris et Rome. L'Eglise comme interprète de la contre Révolution.
E) La politique orléaniste isolée : ils déteste l'extrêmisme clérical. Broglie est lui même un adversaire de Veuillot en tant que libéral et gallican. Isolement : partage pas les passions légitimistes, et faute d'avoir suivit Thiers, elle n'a pas d'espace à gauche. Elle ne peut que vouloir consolider le pouvoir des notables.
F) Les républicains : des 65 élections partielles qui eurent lieux entre 72 et 75, toutes furent des victoires républicaines. La France devient républicaine : les campagnes s'ajoutent aux villes : mai 49, puis vote bonapartiste en 69 et 70, et monarchistes en 71. Se rallient à Rep car partageux détruits et paix faite : preuve de conservatisme. Le recours N3 par peur de Terreur n'existe plus. Ils veulent que Rép leur donne propriété, ordre, égalité. Or la Rep a réussi a donner cette garantie.

II- DEUXIEME ETAPE : LEON GAMBETTA :
A) Généalogie et formation. Né en 1838, Cahors, puis 1857 monte faire son droit à Paris. Goût pour les orateurs. Tradition de 89, refus du socialisme, anticléricalisme, l'idée de science positiviste à opposer à la religion.
B) Ascension politique : 1863 : soutien la candidatures de Prévost-Paradol, dans le VI°. C'est un orléaniste opposé à N3. En 68, devient connu grâce à sa plaidoirie en faveur des journalistes ayant ouvert une souscription pour un monument au député Baudin. En 1869, il est candidat à Belleville (Paris ouvrier) et Marseille. Elu au 2 mais choisit Marseille, mais le « programme de Belleville » reste fameux : référence du radicalisme républicain : suppressions des armées permanentes, séparation de l'Eglise et de l'Etat, liberté de la presse, de réunion et d'assiociation, école gratuite pour tous.
C) Gambetta et le gouvernement de Défense National : sort vaincu par Thiers mais son courage et son patriotisme lui donne une image de Danton car il n'est pas tombé dans l'illégalité et la barbarie d'un Robespierre. Démissionne à la veille des élections de février détesté par les droites. Elu dans 10 départements, il choisit de démissionner dans le Bas-Rhin. Garde silence sous la Commune : n'est ni pour la férocité versaillaise ni pour l'idéologie communaliste.
D) La bataille pour la République : il veut « être sage » et consolide l'idée d'une République non révolutionnaire. La république est « l'affaire d'un peu de temps et instruction. » La République pour lui est une méritocratie. Veut réconcilier passion de l'égalité et peur des révolutions => Discours de Grenoble : la République permettrait une profusion de talents. Souligne la démocratie comme une force en marche.

III- LES IDEOLOGIES DE FERRY ET GAMBETTA :
A) Influence du comtiste : inspiré par Littré, le vulgarisateur de la philosophie positive. Veulent faire la République sur 89 et la critique de 89. Mais Gambetta ne va pas synthétiser 89 et le positivisme. Il va vers 89 pour donner un coup à gauche et se présente en conservateur positiviste pour rassurer le peuple rural.
B) Bataille contre l'anticléricalisme : L'église est devenue ultramontaniste, avec le Syllabus. De l'autre côté, un républicanisme comtiste pour le développement de l'école élémentaire : tous les petits doivent apprendre à devenir des citoyens guidés par la raison. Doit être gratuite et laïque => Cela devient le ciment idéologique des républicain. La maçonnerie se reconnaît dans ce déisme voltairient et idéaux de 89. Les marxistes voit dans cette idéologie une volonté d'endormir la conscience de classe.
C) Le régime : mai 73 : formation du cabinet de Broglie, nouvel échec de Chambord, progression des républicains sur l'ordre moral. Légitimiste passent à l'opposition. Mac-Mahon est élu pour 7 ans, de façon à attendre que Chambord meurt.
D) L'opposition : Ledru-Rollin, Madier, Montjau, critiquent la modération de Gambetta : il est prêt à un compromis pour un Sénat. Gambetta fait domine l'Union Républicaine, plus à gauche que la Gauche Républicaine de Ferry, Favre, Grévy. Gambetta est pour un gouvernement fort, comme Casimir-Perier.
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~Claire~

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François Furet, La Révolution, 1870-1880 Empty
MessageSujet: Re: François Furet, La Révolution, 1870-1880   François Furet, La Révolution, 1870-1880 EmptyMar 27 Nov - 22:25

cheers je t'aime coussin xD
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